Je ne sais pas si le sujet a déjà été abordé sur le forum, mais il existe un outil que je trouve de plus en plus utile dans mon apprentissage du chinois, c’est le logiciel de traduction automatique (basé sur l’intelligence artificielle) proposé par Deepl.com
Il se présente lui-même comme le meilleur de tous, loin devant Google Translate, Baidu Translate, etc. J’ai fait des tests comparatifs à partir de divers paragraphes, aussi bien à partir du chinois vers le français que l’inverse (il y a plein d’autres langues proposées aussi, soit dit en passant), et ma conclusion est que c’est vrai : c’est le logiciel qui produit les traductions les plus propres, les meilleures au niveau qualitatif.
Ce n’est cependant pas parfait non plus, bien sûr, et il ne faut jamais s’en remettre à 100% à un logiciel de traduction. Mais c’est quand même très bon globalement parlant.
J’utilise de plus en plus Deepl dans des tas de situations (pas seulement pour copier-coller des articles en chinois afin d’avoir leur traduction en français). Y compris quand je suis en ligne avec un partenaire linguistique chinois et que je ne sais pas du tout comment formuler en chinois la phrase que j’ai en tête : je rentre vite fait sa version en français dans Deepl, et voilà, soudain je sais quoi dire en chinois ! Ca vient de m’arriver encore tout à l’heure lors d’une conversation téléphonique sur Wechat.
Il existe une version gratuite, qu’on ne peut utiliser qu’un nombre limité de fois consécutives. Et il existe une version payante pas trop chère (9 euros par mois environ), que je me suis finalement résolu à prendre car la version gratuite ne me suffisait plus. Avec la version payante, tout est illimité, et vous pouvez même donner à Deepl à manger le texte long de 500 pages de votre thèse en français : il va vous le prendre, vous le manger patiemment et vous recracher finalement sa version entièrement en chinois !
Bien sûr, il y a un danger avec ça : c’est de commencer à trop se reposer sur Deepl pour résoudre nos problèmes d’expression et de compréhension, et donc à faire au final moins d’efforts par soi-même dans notre travail d’apprentissage du chinois. Je me suis moi-même rendu compte de ce risque, à un moment où j’en faisais un usage un peu trop de « facilité ». Je veille donc maintenant à trouver le bon équilibre. Deepl doit rester un outil et ne pas prendre notre place dans l’apprentissage de la langue, même quand c’est difficile, lent et laborieux. Mais utilisé à bon escient, Deepl est clairement super utile !
Un excellent exercice que j’ai commencé à pratiquer, par exemple, pour faire de l’auto entraînement même quand on n’a pas de partenaire chinois disponible, c’est de s’exercer à traduire par soi-même en chinois une phrase que l’on s’est d’abord formulée en français dans sa tête ou par écrit, puis on rentre la même phrase en français dans Deepl et on compare ensuite la traduction en chinois qu’il propose avec ce qu’on avait nous-même d’abord produit comme tentative de traduction. Deepl devient ainsi comme une sorte de professeur/tuteur que l’on sollicite à notre gré.