Travailler par famille de sens

Lots du dernier challenge, j’ai vu passer cette phrase que j’aimerais bien creuser …

@LeiHaiyue “Bosser les mots par famille de sens, pas trop par thématique (je ne sais pas si c’est très clair, mais moi je vois ce que je veux dire :laughing:)”

Pourrais tu nous expliquer en détail ta méthode ?

Merci

Je suis arrivée à cette phrase comme ça :

Je déteste apprendre des listes de vocabulaire, je suis une bouse en Flash Cards, ça me gonfle.

J’aime la subtilité et les nuances, ça permet d’exprimer exactement ce qu’on a en tête.

Donc il vaut mieux que j’apprenne les différentes façons de “dire”, de “ Faire”, de “devoir”, etc… plutôt que de bosser que la thématique des vacances, le tri des déchets, etc…

Le vocabulaire vient nécessairement avec la construction des différentes phrases, des différentes situations, pour exprimer les nuances de sens.

Je ne sais pas si c’est beaucoup plus clair que ma phrase dans le bilan du challenge.

1 « J'aime »

Et, du coup… tu prends un mot en français et tu cherches tous les moyens de le traduire en chinois ?

Je suis curieuse de ta méthode détaillée, si tu as le temps.

Merci

Joker. C’est de cette façon que sont construites la plupart des leçons gratuites en vidéos d’Alex, ainsi que certains de ses cours payants. :books: et d’autres créateurs de contenu utilisent aussi régulièrement ce système de comparaison de nuances.

Il y a aussi à savoir comment ton propre cerveau est câblé. Si tes neurones kiffent la linéarité, ne va pas leur imposer un système arborescent, et inversement.

1 « J'aime »

Pour ma part, j’ai créé un personnage que je fais évoluer dans des environnements et situations différentes. c’est comme si vous écriviez un livre par petites phrases.

J’ai tout d’abord une base de 6000 phrases parfois redondantes pour savoir comment formuler une phrases et mon “livre” n’est que de 500 phrases, révisables avec anki, bien sûr.

Au début de ce projet, c’était très difficile et en moins de deux mois, je me sens comme un poisson dans l’eau, les phrases sortent presque seules et le vocabulaire s’accumule naturellement sans même forcer.

Et le plus important, c’est que j’ai pu progresser à ma grande surprise, sur la lecture et l’écoute sur les articles de presse, livres et les séries.

Le malheur c’est que écrire un livre, c’est addictif et sans fin.

2 « J'aime »